C'est dans le virage près de l'aire de pique nique de Campêche que commence la randonnée D'abord par une visite de l'ancienne Habitation La Mahaudière dont l'histoire commence en 1732. C'est alors une cotonnerie dont le nom n'apparait sur les cartes des ingénieurs du roi de France qu'en 1764. En 1770, elle est la propriété d'Etienne Douillard Mahaudière qui l'agrandit progressivement et se tourne vers la production de sucre. En 1828, son fils Jean Baptiste est à la tête d'une habitation de 465 ha et 147 esclaves .
Derrière la maison, les restes d'une citerne
La sucrerie reste dans la famille Douillard jusqu'en 1881. En 1886, elle se tourne vers la production de rhum sans grand succès. L'activité perdure jusqu'en 1950. Actuellement le terrain et les ruines appartiennent au Conseil général et fait partie du circuit "La route de l'esclave"
Sur la droite , la cheminée est encore en assez bon état et, à côté, des restes de chaudières
Le moulin est transformé en chapelle et a été assez mal restauré
En face, un grand puits, très profond, est abrité dans un batiment ruiné. Une machinerie est encore présente
mais cet énorme figuier est menaçant
En 1840, Jean Baptiste Douillard fut tristement célèbre: il fit jeter l'esclave Lucile, soupçonnée d'avoir empoisonné sa femme, dans ce cachot de seulement 1.20m de haut, pendant près de 2 ans. Poursuivi par la justice, il fut déclaré non coupable et acquitté !!! Les marches descendant au cachot sont encore bien visibles
En prenant le chemin derrière le moulin, on rencontre des plantes de région sèche: indigo, raisinier grandes feuilles... Attention au Bois de houx, il est très urticant !
A cet emplacement, ce sont les restes d'une balance, on y pesait les charettes de cannes.
Il y a quelques années, on installa des pompes pour alimenter en eau ces abreuvoirs. Elles furent malheureusement très vite volées!
Le circuit forme une boucle au milieu des champs et revient vers l'habitation après 9 km.