Notre visite commence par l'Hôtel de ville . Construit en 1889, il est surmonté d'un clocher octogonal en bois En, bas, la salle des mariages présente la ville de basse Terre, Par ce passage, on rejoint l'auditorium Jérôme Cléry dont l'architecture, récente, veut rappeler la mairie.
La verrière est toute nouvelle
Du balcon, on peut apprécier la vue sur la double allée des tamariniers (il y en eut 4 avant la rénovation de la place)
et au bout, le buste de Victor Schoelcher, initiateur du décret de l'abolition de l'esclavage ( 1848)
A quelques pas de là, dans la rue Baudot,on arrive à la Maison du Patrimoine, ancienne maison Buffon (1810-1815) C'est une maison formée d'un corps de bâtiment au toit à 4 pentes et 6 lucarnes et de 2 ailes latérales
A l'autre extrémité de la cour était la porte pour les chevaux et l'écurie
Dans le jardin, un bassin - lavoir était alimenté par l'eau de la ville Le quartier Saint François est riche en maisons typiques traditionnelles en bois ou en pierres volcaniques
La maison Chapp avec sa façade en pierres et son balcon en fer forgé, fut construite au XVIII°s par 2 riches négociants.
La maison, inscrite au titre des monuments historiques en 1987, doit être prochainement rénovée
Elle donne sur les 2 rues: rue Cours Nolivos et rue du Dr Cabre
Au rez de chaussée, on trouve les commerces, à l' étage, l'habitation et sous le toit, le galetas éclairé par les chiens assis
Un petit tour rue Christophe Colomb pour voir l'enfilade des anciens entrepôts . On est juste derrière le port qui était à l'époque très actif.
C'est en poursuivant la rue Cours Nolivos que l'on passe devant l'ancien magasin de chaussures où eut lieu l'épisode du cordonnier Balzinc
et du commerçant Snrsky, évènement marquant des émeutes de mai 1967
Les détails architecturaux renseignent aussi sur la période de construction : frises de balcon ou de dessous de toit,
linteaux de fenêtres, ferrures de volets, chiens assis... et les matériaux utilisés Après un détour possible à la cathédrale et à l'évéché, on pousuit la visite en traversant la Rivière aux herbes vers le quartier du Carmel Rue du nègre sans peur, la maison Coquille est une des plus belle maison de la ville avec ses 2 corps de bâtiments entourant un jardin.
Elle date de 1780, le haut est en bois et est desservi par un bel escalier à balustres en pierre
La maison Gerville Réache était tellement délabrée que la commune a demandé au peintre Juan Frutos de la "customiser"
L'Artchipel , dont la structure rappelle le volcan, est la scène nationale de Guadeloupe.
Le bâtiment est en rénovation. Au coin, c'est le square Pichon où l'on se venait se distraire le week end dans les années 80. Le Palais de Justice comme beaucoup de bâtiments récents fut réalisé par Ali Tur, architecte "béton" des années 30
Le Lycée Gerville Réache abritait autrefois un hôpital militaire L'Eglise du Carmel, de style jésuite, est elle aussi en pierres volcaniques. L'arsenal, ancienne caserne d'artillerie, est maintenant un bâtiment privé L'eau y était acheminé par cet aqueduc aux arches de brique vers le Fort Delgrès
Le bord de mer est très agréable. La promenade est récente,les cyclones l'ont souvent abîmée
Gerty Archimède fut la 1° femme députée en Gudeloupe (1909-1980)
Au milieu du marché, on doit aussi cette horloge,qui date de 1932, à Ali Tur
Après le port, on poursuit le bord de mer bien aménagé
C'est dans le quartier Pintade qu'on peut voir cette sculpture en hommage à l'abolition de l'esclavage
et sur le bord de la route un peu plus loin, des tagueurs donnent libre cours à leur art de la fresque sur des murs désaffectés