Niveau : facile Durée : 3h
L'intérêt de cette balade est qu'elle chemine à travers de nombreux milieux naturels:
le littoral avec sa plage et sa falaise, la forêt sèche, la mangrove et même la mare.
C'est un circuit boucle en huit.
Nous démarrons la randonnée au parking de la plage de Saint Félix, sur la commune du Gosier.
Le petit port de pêche a été récemment réaménagé.(1)
A droite, un petit tour au carbet "observatoire" pour voir quelques oiseaux sur le plan d'eau.
Aujourd'hui des poules d'eau, un kyo, des garde boeufs mais pas d'aigrettes.
On avance maintenant sur le promontoire qui ferme le port.
De là, on peut admirer l'Anse Dumont avec sa caye et sa plage. A nos pieds, des teignes bord de mer aux petites fleurs jaunes et
au dessus de nos têtes des pélicans bien habitués aux lieux maintenant. Des raisiniers et des griffe chattes protègent les petits pourpiers bord de mer. Sur le chemin de la plage, on peut voir les catalpas toujours en fleurs.
Sous nos pieds, quelques restes de coraux arrachés à la caye, le récif corallien qui protége la plage des grosses vagues.
Dans les laisses de mer, qui sont à elles seules un petit écosystème, un bécasseau cherche son repas.
Nous longeons la plage de sable gris bordée d'arbres de mangrove "arbustive" : palétuviers noirs et blancs qui ont besoin de pneumatophores pour capter un peu d'oxygène dans ce milieu salé et des palétuviers gris au tronc rugueux et gercé. et des vonvons se délectent de nectar dans les pois bord de mer.
Quelques crabes fantômes se sauvent à notre approche. Au bout de la plage, on s'approche davantage de la mangrove pour voir quelques oiseaux et les trous des crabes de terre. Nous grimpons sur le morne (2) qui domine la plage d'une falaise calcaire où règne la forêt sèche: des mapous gris aux feuilles tortueuses, des poiriers qui n'ont rien à voir avec ceux de France,
des lianes molles, des bois couleuvre et bois de mèche qui portent tout deux des gousses rouges. De l'autre côté, on rejoint la côte.
Les roches se sont effondrées. Ici, il y avait une roche percée, il y a quelques temps. Sur le rivage, des littorines et des crabes zagaya attendent les vagues.
Contournant la mare, on constate qu'elle a perdu ses laitues Chance et ses nénuphars ( trop de sel peut-être? )mais les boeufs l'apprécient toujours autant . Nous longeons à présent la mangrove, bien inondée à cette époque. Après un carbet ( qui fut instructif en d'autres temps),le sentier rejoint la côte et serpente sous les arbres. Au bout (3), des tamarins en fleurs et des mancenilliers ( attention aux pommes "empoisonnées") indiquent qu'il faut maintenant contourner le marais.
Un figuier (4) se mire dans l'eau et des crabes rouges se réfugient bien vite dans leur trou à notre passage.
Moins sauvage a été cette paruline qui est restée longtemps pour la photo.(5)
La fin du chemin a été interdite aux voitures OUF! et traverse un petit pont avant de retrouver la route goudronnée