Le haut du moulin est en maçonnerie et semble avoir été ajouté sur les pierres de taille quand le moulin a été équipé de machines métalliques. On voit bien la charpente des deux étages que comptaient les moulins. Elle comporte deux poutres en bois très dur capables de supporter les palans pour l'installation ou la réparation de la machine. La machinerie, encore debout, ( c'est une des dernières) est "moderne", les rolles sont placés horizontalement, assurant une meilleure rentabilité mais aussi une meilleure sécurité pour les ouvriers qui placaient les cannes à la main entre les rolles. Ils furent nombreux à y perdre une main ou un bras.
A proximité dans les ruines de la sucrerie, se trouvent les restes de la case à eau et ses "dobanes", en poterie d'Aubagne-France. L'activité industrielle était importante sur ce lieu. Et voici un kabouet. C'est avec ce moyen de transport qu'on emmenait les boucauts, énormes barriques peu maniables, vers la mer où des canots les embarquaient vers les voiliers pour l'expédition. L'habitation, toute en bois, est située en face de l'usine. Elle a été en partie restaurée récemment. Le plan est rectangulaire avec une aile gauche abritant cuisine et case à eau. Les quatre portes ouvrent sur la galerie. A proximité l'incontournable mare.